Truffy, les grumes de la colère
« Ce genre de manifestations, comme aujourd’hui, il y en a de plus en plus. Elles expriment une sensibilité de la société à la façon dont on traite la forêt. […] Je pense que les gens qui travaillent dans la forêt, maintenant il faut absolument qu’ils en tiennent compte. » (un propriétaire forestier).
Truffy est un hameau à la limite de la Creuse et de la Haute-Vienne, sur la commune de Faux-la-Montagne. Une coupe rase vient d’y être pratiquée sur une forêt de feuillus ancienne et diversifiée. À l’initiative du Syndicat de la Montagne limousine, une centaine de personnes se sont rendues sur place pour observer les dégâts, dont les maires de la Villedieu et de Faux-la-Montagne et un paysan exploitant les terres concernées.
Références
Fiche technique
Titre : Truffy, les grumes de la colère
Durée : 07'10''
Date de production : mai 2021
Format : HD 1080
Production et distribution : Télé Millevaches
Réalisation : Télé Millevaches
Droits : Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Partage dans les mêmes conditions 3.0 France (CC BY-NC-SA 3.0 FR)
Rushes conservés : oui
Photos du tournage : non
Comme je suis heureuse de votre réaction.
J’ai vu couper les magnifiques hêtres de la route qui passe au-dessus de Saint Setiers. Plantés sous Napoléon III, ils étaient magnifiques et en parfaite santé. Sous un prétexte bidon (les feuilles goûtant sur la route après la pluie y auraient fait des trous…), aussitôt Chirac hors jeu (il les protégeait), le maire les a fait abattre.
Les routes du Limousin sont bordées de troncs d’arbres coupés à 1mètre du sol.
Je suis une ancienne habitante (1940) de la ferme de Grande Combe, plus haute ferme du Plateau de Millevaches, actuellement vandalisée.
De tout coeur avec vous.
MERCI !!! J’espère qu’elle en appellera d’autre où je pourrais être des vôtres ,car la destruction pour ne pas dire le pillage de la forêt est en cours j’en suis sûr quand je vois autour de moi et aussi ce que l’on me racontes j’en suis effaré ,si il y a un combat a mené c’est Celui ci ,je suis des votre a très vite
Un combat à intégrer dans la globalité. Sans abolition des rapports marchands et de la globalisation, il y a sinon peu de chance d’en sortir.
Venez voir en Haute Corrèze , c’est exactement le même phénomène et certainement en pire ! Pour un département qui nous met de l’ écologie à toutes les sauces c’est lamentable !
Amitié et solidarité de la part d’une presque voisine de l’association Écoute l’Arbre et la Feuille (A.R.B.R.E.)
J’habite en Creuse et c’est un fait avéré qu’autour de nous des actions de destructions d’arbres se font de plus en plus, les haies disparaissent également !
Le contexte écologique actuel fait que tout cela devrait ALERTER et s’ ARRETER mais en fait la marche du business à tout prix avec le saccage bien organisé se développe à tout va un peu partout en France !
C’est EFFARANT !
RÉSISTANCE !.. un poingt cé tout !…3 points merci on résiste et le bois avance… ça fait 40 balais que je vis en Creuse et c’est toujours : Y’EN A MARE !!! de ce système capitaliste mortifer.
signé un Gilet Jaune de La Croisière (très très en COLÈRE dans not’ bouè !)
Raz le bol de tout ce massacre partout, idem ici dans les Monts de Blond, en Charentes Limousine. Un massacre, un écocide..
A Grande Combes, vous avez un superbe tilleul dans le pré en face de la ferme… Je l’ai photographié sous plusieurs saisons et offert la photo à l’ancien maire de St Setiers . je troue honteux l’abatage et surtout toutes ces coupes rases. Je me pose la question si la source de la Vézère à côté de la tourbière de Longeyroux est protégée? je ne le pense pas car tous les arbres autour sont marqués pour abattage si c’est pas déjà par terre ?
Je suis Jérôme Hutin photographe à Terrasson et souhaite réaliser un livre sur le bassin versant de la Vézère, si vous voulez m’aider c’est avec plaisir…
Merci pour ce reportage et merci à tous ceux qui agissent ! Nous avons une maison (secondaire) en Creuse, dans la région de Sardent. Nous voyons s’étendre de jours en jours les coupes rases, autour de chez nous (encore une à quelques centaines de mètres, faite pendant le confinement), nous sommes effrayés, désolés, attristés, révoltés. Après les coupes, c’est la plantation : on est envahi de mélèzes. Le paysage est complètement détruit, les chemins anciens et évidemment, le sol, la faune, la flore… Nous sommes heureux que des citoyens et des associations s’emparent de ce problème.