Quand un soldat s’en va-t-en guerre

Quand un soldat s’en va-t-en guerre

60' // Magazine du plateau n°217, janvier 2014

Éloigné des champs de bataille, le plateau de Millevaches reste pourtant marqué par le souvenir encore vif de la première guerre mondiale. Au cœur d’une région dont les forces vives ont été particulièrement touchées par le conflit, la montagne limousine recèle son lot d’histoires tragiques, de plaies pas encore refermées.

Des fusillés pour l’exemple (réhabilités ou non) à la mutinerie d’un régiment de soldats russes au camp de La Courtine, en passant par l’archive poignante du témoignage d’un des derniers poilus creusois, Télé Millevaches vous invite à explorer avec elle ce « passé qui ne passe pas ».

Au sommaire

Souvenir d’un poilu creusois19'

Réalisé en 1993, cet entretien d’une vingtaine de minutes est un document rare et émouvant, que nous avons retrouvé dans les archives de Télé Millevaches et que nous avons remonté en version longue.

Fusillés pour l’exemple22'

Pendant la guerre, une dizaine de soldats originaires de la région ont été exécutés par l’armée française. À Saint-Martin-Château, Royère-de-Vassivière et Seilhac, des habitants cherchent à retracer l’histoire de ces hommes et militent pour leur réhabilitation collective.

Une stèle pour les mutins de La Courtine11'

Archive diffusée en octobre 2012 dans le Magazine du plateau n°205.

Le 15 septembre 2012, l’association la Libre Pensée 23 a inauguré dans le cimetière de la Courtine une stèle sur laquelle est inscrit en russe « A bas la guerre ! ».

Pendant l’été 1917, alors que la révolution russe a commencé, l’armée française écarte du front quelques 10 300 soldats russes venus combattre dans les tranchées. Ces soldats réclament leur retour au pays. Cantonnés au camp militaire de La Courtine, les mutins refusent de rendre leurs armes et s’organisent en soviet. Après plusieurs semaines de négociations, l’armée française bombardera le camp militaire jusqu’à la reddition des soldats. Une histoire dans l’Histoire qui refait surface…presque un siècle après les faits.

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