Pour quelques mètres cubes de plus

Pour quelques mètres cubes de plus

Une rencontre avec Rémy Gautier, technicien forestier indépendant

28' // Extrait de Le temps des forestiers, série de reportages, octobre 2018

Comment le productivisme d’une coopérative forestière contraint celles et ceux qui y travaillent à agir contre leurs convictions ? Témoignage de Rémy Gautier, technicien forestier qui est entré, puis sorti, de la logique du chiffre, et qui verrait d’un bon œil qu’au lieu d’augmenter le volume de la production de bois française, la filière s’attache à en relever la qualité. Donc le revenu.

Ce reportage est co-produit avec l’atelier documentaire. Il prolonge Le temps des forêts, un film réalisé par François-Xavier Drouet.

Références

Lieux :

Mots-clés :

Fiche technique

Titre : Pour quelques mètres cubes de plus
Durée : 28'
Date de production : octobre 2018
Format : 4
Production et distribution : 283649, 284047, et 284049
Réalisation : Télé Millevaches
Droits : 0
Rushes conservés : 1
Photos du tournage : 0
[wpfid]

2 réponses

  1. Voilà , le cœur du débat pour moi il est là : qu’est ce que c’est de faire de la gestion forestière de qualité ? , produire des bois de valeur, qu’est ce qu’être un bon forestier ? , qu’est ce qu’être forestiers tout court ?. Le piège serait d’accepter de réduire le débat à une dialectique entre d’une part les tenant d’une nature sauvage et vierge partout même en bas de chez moi, forcément présentée comme vision de bobos irresponsables et ne connaissant rien aux réalités forestières et d’autres part celle de gens réputés sérieux et compétents tenant d’un modèle forestier économique et technique remontant de la première transformation actuelle et présenté comme logique et incontournable.
    Le vrais débat, il est dans le sens économique, compétitif, environnemental des politiques industrielles du secteur bois actuel et de ses impacts sur la gestion forestière, les forestiers et la vie des territoires ruraux. C’est le même que celui de l’agriculture. la chance de la forêt c’est que n’étant pas encore et de loin tombée massivement dans un modèle sylvo-industriel imposé par l’aval, il est encore temps de prendre collectivement d’autres directions associant la production et l’usage renforcés de bois de qualité et la protection de la nature et des paysages.

  2. Reportage très instructif. Merci. La pire utilisation du bois est de le brûler. Il y avait déjà le papier qui consomme énormément de bois alors qu’on peut s’en passer (www.zeropapier.fr) et maintenant les pelés, c’est une véritable catastrophe. Quel mépris du vivant !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *